CARNET-NOMINATION. Le Syndicat français de l'industrie cimentière se dote d'un nouveau président. Il possède une longue expérience dans le secteur.

Il est en fonction depuis le 27 mai 2022. Bruno Pillon succède à François Petry et prend les rênes du Syndicat français de l'industrie cimentière (Sfic). Il a été élu par les membres de l'organisation professionnelle. Cette dernière regroupe la quasi-totalité des fabricants de liants hydrauliques (ciments, chaux hydrauliques et liants routiers), qui emploient près de 4.500 personnes et dont le chiffre d'affaires annuel pèse pour près de deux milliards d'euros.

 

L'industrie cimentière, "essentielle à l'aménagement des territoires"

 

Ingénieur en génie civil, Bruno Pillon est diplômé de l'École nationale des travaux publics de l'État (ENTPE) et est titulaire d'un DESS en commerce extérieur de l'université Panthéon Sorbonne. Il entame sa carrière en qualité de responsable des travaux et de la maintenance du parc immobilier français pour le ministère des Affaires étrangères, au Royaume-Uni.

 

Il intègre en 1990 la société Glauser International, dans laquelle il reste dix ans, comme directeur de travaux à Londres puis au Pakistan. Il devient ensuite directeur commercial et développement. L'entreprise BravoSolution, spécialisée dans la vente de progiciels supply chain et dans le conseil stratégique en optimisation des coûts, l'embauche comme président directeur général en 2001. Il rejoint 12 ans plus tard le groupe HeidelbergCement, où il occupe le poste de directeur des achats, avant d'être nommé directeur commercial et marketing pour la filiale Ciments Calcia. À partir de 2019, il devient président des activités France du groupe.

 

 

"Confiance et fierté seront les deux maîtres-mots de mon mandat", a déclaré dans un communiqué Bruno Pillon. S'il parle d'une "profonde transformation" dans laquelle s'est engagée l'industrie cimentière française afin de faire face au dérèglement climatique et à la préservation de la biodiversité, il affirme que "la confiance doit caractériser les relations entre notre industrie et les pouvoirs publics". Dans son discours, il a également voulu rappeler que l'industrie cimentière est "essentielle à l'aménagement et à la vitalité de nos territoires, qui œuvre chaque jour au développement d'une économie circulaire". "Les 4.500 collaborateurs de notre secteur, les élus de la nation et plus largement nos concitoyens peuvent être fiers de notre industrie. L'industrie cimentière française est un formidable atout pour construire la France de demain", a-t-il conclu.

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