JUSTICE. Le procès en appel de l'affaire du balcon effondré d'Angers, en 2016, s'ouvre cette semaine. L'architecte et le conducteur de travaux seront les seuls à comparaître.

L'effondrement d'un balcon de la résidence "Le Surcouf", à Angers en 2016, avait été à l'origine de quatre décès et de quatorze blessés. L'âge des victimes était compris entre 18 et 25 ans. Un premier procès, en mai 2022, avait notamment abouti à la relaxe, sur le plan pénal, de l'architecte et du conducteur de travaux. Le parquet ayant interjeté appel de ces deux relaxes, un nouveau procès s'ouvre ce 25 septembre 2023, appelé à durer jusqu'au 5 octobre. "Lors de cet appel, la défense cherchera à obtenir une confirmation des relaxes prononcées en première instance. [...] Côté parties civiles, à l'inverse, on espère une infirmation du premier jugement", précise l'Agence France presse (AFP).

 

 

A l'origine de l'effondrement, d'après les conclusions de l'expertise : la mauvaise position des aciers et une reprise de bétonnage défectueuse. En 2022, le patron de l'entreprise de maçonnerie avait été condamné à trois ans de prison avec sursis et 24.500 euros d'amende par le tribunal correctionnel. Le chef de chantier et le contrôleur de l'Apave, le bureau de vérification, avaient écopé de 18 mois de prison avec sursis et de 1.000 euros d'amende. A la suite du drame, les pouvoirs publics avaient commandé à l'Agence qualité construction (AQC) un rapport sur la sécurité de ce type d'ouvrages. Pour l'instant, l'État n'envisage pas de réglementer davantage sur ce sujet.

 

 

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