Les restrictions budgétaires imposées par le plan d'austérité en Espagne pourraient avoir des conséquences sur la suite des travaux d'infrastructures engagés dans le pays.

La cure d'austérité imposée par le gouvernement espagnol, qui prévoit de baisser les dépenses publiques et arriver à une économie totale de 15 milliards d'euros pour 2010 et 2011, pourrait remettre en question les grands travaux d'infrastructures entrepris en Espagne. En effet, un porte-parole du ministère des Infrastructure et Transport a indiqué lundi que le ministère était en train d'analyser «les différents travaux en cours d'exécution pour établir des priorités, avec une analyse ouvrage par ouvrage, sachant que les travaux les plus avancés ont plus de chance d'être poursuivis».

 

Il s'agissait d'une réponse à un article paru lundi dans le journal économique Cinco Dias, selon lequel le gouvernement gèlerait tous les travaux d'infrastructures qui ne sont pas achevés à plus de 90%. Pour le porte-parole, il s'agit «d'élucubrations», même s'il a reconnu que les ouvrages qui sont loin d'être achevés risquaient d'être arrêtés : «L'état avancé d'exécution (d'un ouvrage, ndlr) est un facteur qui joue en faveur de son achèvement».

 

En outre, les investissements pour travaux d'infrastructures devraient être réduits de près de 20% pour 2010, avec une réduction de 3,2 milliards d'euros sur un budget total initial de 19 milliards pour 2010.

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