Si le gros œuvre est réalisé par des professionnels, les moines et moniales tiennent à mettre la main à la pâte. "Ils ont installé le chauffage au sol, monté et peint des cloisons et créé le mobilier en bois" raconte Étienne Piquet-Gauthier. En hommage à Saint-Joseph, qui était charpentier. Les vitraux, encore en cours de production, ne seront pas figuratifs, "pour respecter la sobriété cistercienne" précise l'entreprise qui les réalise, mais seront tout de même très travaillés.

 

La simplicité visuelle de la construction cache une grande complexité à la réalisation. "L'architecte n'a pas eu beaucoup de marge de manœuvre, les contraintes techniques et spirituelles étant nombreuses" se souvient Étienne Piquet-Gauthier. "L'enjeu intellectuel est profondément intéressant et impliquant" précise tout de même Daniel Ferrant.

 

La construction du monastère, prévue dans la foulée de celle de l'église, attend pour l'instant la générosité des donateurs. "Nous essayons de mettre en avant l'intérêt touristique du monastère dans la région" explique Étienne Piquet-Gauthier. Tous les 1er mai, jour de la Saint-Joseph, près de 6.000 pèlerins se déplacent déjà vers la colline de Mont-Rouge. En attendant, l'église a fait sonner ses cloches pour la première fois le 30 mars.

 

www.batisseurdemonastere.org

 

En pages suivantes, découvrez les photos du chantier de l'église et les images 3D du monastère.

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