Des élus et des habitants de plusieurs communes au sud de Toulouse, opposés au projet d'un nouvel aéroport à l'horizon 2020, ont organisé dimanche à Saverdun une journée de mobilisation.

Entre 1.500 et 2.000 personnes, selon les gendarmes, se sont retrouvées pour un pique-nique sur le champ de Mars dans la petite ville de Saverdun, distante de Toulouse d'une cinquantaine de kilomètres et voisine de Mazères, l'un des trois sites du sud toulousain retenus pour remplacer Toulouse-Blagnac dans les études préliminaires, avec Carbonne et Cintegabelle en Haute-Garonne.

Auparavant, quelque 600 personnes s'étaient lancées dans une randonnée symbolique dans le secteur "qui serait sacrifié si le projet voyait le jour", selon un responsable de l'Acast (Association contre l'aéroport dans le sud toulousain) qui réunit des riverains et a récolté quelque 20.000 pétitions.

A l'issue du pique-nique, un meeting avec les élus du sud toulousain opposés au projet, et désormais regroupés au sein de l'association "Ciel bas", s'est déroulé avec la présence d'élus du nord de l'agglomération, très actifs dans la mobilisation contre un projet de deuxième aéroport au sein du collectif C-Pannet.

Huit sites probables d'implantation d'un nouvel aéroport de l'agglomération toulousaine ont été retenus dans les études préliminaires rendues publiques en janvier. Cinq sont situés dans le nord et nord-est: Monbéqui et Verdun-sur-Garonne (Tarn-et-Garonne), Rabastens (Tarn), Vacquiers et Fronton (Haute-Garonne). Trois sont dans le sud de l'agglomération: Mazères (Ariège), Carbonne et Cintegabelle (Haute-Garonne).

En mai, le préfet de région Hubert Fournier a indiqué que les sites de Vacquiers et Fronton, situés dans le vignoble du même nom, avaient été écartés des hypothèses étudiées par l'Etat.

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