Maison à part : Comment vous est venue la volonté de travailler dans cet univers ?
Pour changer les choses.

 

MAP : Est-ce que cela a été toujours le cas ?
Parlons plutôt d'un profond intérêt pour des objets chargés d'histoire.

 

MAP : Sinon quel(s) métier(s) vous fascinent le plus ?
Les médecins parce qu'ils voient parfois la voie du salut et qu'ils réinventent la vie des malades.

 

MAP : D'où vous vient votre inspiration?
Des histoires.

 

MAP : Comment captez-vous les envies de vos clients ?
En leur apportant une nouvelle vision pour une demeure parfois déplaisante au premier regard.

 

MAP : Votre projet se dessine-t-il immédiatement dans votre esprit lorsqu'ils viennent vous voir ?
Tout dépend de leur qualité morale, leurs doutes et leurs peurs.

 

MAP : Pour chaque nouveau projet, qu'est-ce qui vous motive le plus à chaque fois?
Enchanter le propriétaire sans avoir à protester dans certains cas extrêmes.

 

MAP : S'il y en a un, de quel univers de l'architecture et du design vous sentez-vous la plus proche ?
Je fais semblant de ne pas voir la frontière entre ces deux pratiques.

 

MAP : Quels adjectifs définiraient selon vous le mieux votre travail, votre démarche ?
La liberté et le Minimalisme

 

MAP : Quels sont les projets qui, depuis vos débuts, vous ont le plus marquée ?
Le CAPC à Bordeaux (aménagement du musée réalisé en 1990 - NDLR), le Morgans à New York (premier aménagement d'hôtel réalisé en 1984 à New-York, NDLR).

 

MAP : Quel est votre meilleur souvenir dans votre vie professionnelle ?
Le temps mort des vols transatlantiques qui crée du temps pour la réflexion.

 

MAP : Quel(s) regard(s) portez-vous sur l'univers de l'architecture d'intérieur aujourd'hui ?
Toujours le même : mettre de l'ordre dans la vie des gens. Les clients sont beaucoup plus informés et se prêtent à des confrontations d'objets de plus en plus audacieuses.

 

MAP : Quels sont les enjeux majeurs actuels de votre profession aujourd'hui ?
La nouvelle modernité passe par une tentation grandissante de faire respirer les espaces par des cloisons mobiles. C'est l'occasion d'un nouveau jeu de matières avec le grillage ou le textile.

 

Propos recueillis en mars 2008, par Pauline Polgar

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