En même temps que l'annonce de leurs résultats, Vinci, Bouygues et Eiffage ont manifesté mercredi leur intérêt pour la société française de travaux publics et électriques Amec-Spie, détenue par le britannique Amec.

Dans le cadre de la présentation des résultats de Vinci, mercredi, son directeur général délégué, Xavier Huillard, a annoncé que le groupe était «intéressé» par un éventuel rachat de la société française de travaux publics et électriques Amec-Spie. «Nous étudierons l'opportunité d'y aller seul ou avec un partenariat extérieur», a-t-il ajouté.

Un sentiment partagé par son principal concurrent Bouygues. En effet, Martin Bouygues a annoncé mercredi «réfléchir» au sujet d'un éventuel rachat d'Amec Spie. «On ne s'interdit pas de répondre (...), on réfléchit sur le sujet», a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse de présentation des résultats. «Il y a une concurrence très forte des fonds d'investissements», a avancé prudemment le Pdg de Bouygues.

Troisième intéressé, le groupe Eiffage. «Il se murmure que le dossier pourrait être disponible la semaine prochaine», a déclaré son président, Jean-François Roverato, évoquant la présence de 20 candidats potentiels dans ce dossier. Interrogé sur la valeur de Amec-Spie, Jean-François Roverato a cité des estimations d'analystes faisant état de 500 millions de livres sterling.

Le processus de cession d'Amec-Spie devrait être lancé très prochainement par sa maison mère, la britannique Amec, avait indiqué à l'AFP une source proche du dossier. Amec-Spie pourrait également intéresser les sociétés d'investissement PAI Partners et Wendel Investissements après l'échec de leur candidature au rachat de Cegelec, une ancienne filiale d' Alstom reprise en décembre par le fonds LBO France, car les deux sociétés ont les «mêmes actifs», avait alors précisé cette source.

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