Selon une étude, huit logements sur dix seraient classés dans les catégories D à F du Diagnostique de performance énergétique (DPE).

La grande majorité des logements français présenterait un Diagnostic de performance énergétique (DPE) les classant dans les catégories D à F, soit parmi les plus basses, selon une étude du réseau Ex'im. Les résultats de cette étude, qui a été réalisée sur 100.000 logements à travers la France, sont bien loin des statistiques qui, jusqu'à présent, indiquaient que la moitié des appartements et maisons étaient rangés dans les catégories A à D, et l'autre moitié dans les E à G, les plus énergivores.
L'étude d'Ex'im indique que la consommation moyenne du parc immobilier français se situe aux alentours de 240 Kwh/m2/an soit la lettre E sur l'étiquette énergétique. Les logements classés en A ou B, c'est-à-dire les plus vertueux, restent une exception puisqu'il s'agit le plus souvent de bâtiments très récents équipés de systèmes d'énergies renouvelables.

 

Obligatoire depuis le 1er novembre 2006 pour les ventes de logements et le 1er juillet 2007 pour les locations, le DPE doit figurer dans le dossier de toute vente ou location. Il permet de connaître les consommations d'énergie et de favoriser leur maîtrise, en classant les biens en sept catégories de A (50 kiloWattheures/mètre carré/an, soit 250 euros de dépenses) à G (450 kWh/m2/an, 2.250 euros). Il doit également figurer dans les annonces immobilières depuis cette année, mais cette obligation est encore mal respectée.

 

La Fédération du diagnostic du bâti (Fneci) a réagi aux résultats de l'étude d'Ex'im en proposant de constituer un «groupe de travail dans le cadre du Plan Bâtiment Grenelle dont la mission sera de revisiter l'ensemble du dispositif et [proposer] les mesures concrètes pour l'améliorer».

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