2002 sera "l'an 1 de l'après AZF", l'année de la reconstruction de la Ville rose dévastée par "l'explosion dramatique du 21 septembre" a déclaré le maire de Toulouse, Philippe Douste-Blazy.

Présentant à la presse ses voeux pour 2002, le maire de Toulouse a souligné que "l'effort de reconstruction est engagé et nous espérons qu'à la fin 2002 la quasi-totalité des quelque 200 équipements publics touchés seront réparés, seules deux écoles complètement détruites ne pourront rouvrir qu'à la rentrée 2003, le Stadium et le Palais des Sports au printemps 2003".

Pour tourner cette page, "l'une des plus douloureuses de (la) ville", le maire a souhaité que les leçons soient tirées au plan national et international quant à la sécurité des sites industriels. "La confiance des sinistrés n'existe plus, je serai très très attentif à ce qu'il ne puisse plus y avoir d'activité chimique Seveso aux portes de la ville", a-t-il souligné.

Par ailleurs, le maire de Toulouse a évalué les dégâts liés à l'explosion à 100 millions d'euros environ (656 MF) pour la municipalité et au total à entre 2 et 2,3 milliards d'euros (entre 13 et 15 milliards de francs). "Je ne lâcherai pas, je demanderai à TotalFinaElf de payer car au-delà de Toulouse cet accident doit servir de leçon".

"Le programme d'investissement de la ville de Toulouse en 2002 est de 208 millions d'euros dont 30 millions au titre d'AZF", a ajouté le maire en rappelant que Toulouse allait aussi lancer cette année un programme pluriannuel de 6 à 10 ans pour la réhabilitation des quartiers dégradés. Ce Grand projet de ville (GPV) concernera 50.000 habitants et représentera 228 millions d'euros d'investissements financés par la ville, l'Etat, la Région et le Département, a-t-il rappelé.

Le maire a enfin souhaité que "l'Etat décide que Toulouse vaut bien un TGV", qu'il s'occupe de l'amélioration des accès routiers à l'agglomération et du 2e aéroport toulousain, "une nécessité économique et d'environnement qui nécessite une décision rapide".

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