L'activité de la construction a représenté 124 milliards d'euros en 2003, en légère baisse (-0,7%) par rapport à 2002 mais, selon le ministère du Logement, l'activité devrait progresser en 2004 grâce à la construction de logements neufs.

L'année 2003 a été marquée par "un dynamisme" de la construction de logements neufs (+1,1%) et des travaux publics (+1,9%) mais par une baisse (-5,2%) de l'activité de construction de bâtiments non résidentiels.
En 2003, les mises en chantier ont progressé de 2,1% à 309.750 logements, avec "un fort rebond" dans le logement collectif.
Selon le ministère du Logement, ces résultats "remarquables" s'expliquent par la forte demande de logements, des taux d'intérêt bas et par la politique mise en oeuvre.

Dans le secteur de la construction, l'emploi salarié est en hausse de 10.000 en 2003, soit une progression de 0,8%. "Les difficultés de recrutement qui subsistent témoignent de besoins d'embauches encore élevés dans de nombreuses régions", note le ministère. L'emploi devrait rester stable pour 2004.

Pour l'année 2004, compte tenu d'une hypothèse de croissance du PIB de 1,7%, l'évolution de l'activité de la construction devrait être comprise entre -0,3% et +0,8%.
L'activité de construction de logements de neufs devrait progresser entre 0,9% et 1,7%. Les mises en chantier de logements neufs devraient être comprises entre 310.000 et 315.000 logements.

La baisse de l'activité de la construction non résidentielle devrait s'atténuer, dans une fourchette de -1,7% à +0,2%, "soutenue par une commande publique dynamique, celle des communes et celle portant sur les bâtiments d'enseignements et les hôpitaux."

Pour ce qui est des travaux publics, la progression devrait en 2004 s'inscrire entre 0,5% et 1,6% en volume.
"La commande la plus dynamique proviendrait des investissements de l'Etat, des entreprises publiques et des sociétés d'autoroutes, alors que les travaux liés aux investissements privés seraient moins bien orientés", a indiqué le ministère.

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