DÉBAT. Comment améliorer le processus de concertation, visiblement insatisfaisant, entre l'État et les professionnels de la construction ? Plusieurs représentants de la filière en ont débattu et proposé des solutions, lors des Assises nationales du logement et de la mixité urbaine, le 2 juin 2022, à Paris, en présence d'Alain Lambert, président du Conseil national d'évaluation des normes (CNEN).


Réglementation environnementale 2020 (RE2020), zéro artificialisation nette (Zan), diagnostic de performance énergétique (DPE), généralisation des douches à l'italienne... Les processus de concertation entre État et organisations professionnelles (OP) de la construction sur des sujets majeurs ont été innombrables, ces dernières années. Plusieurs modes d'échanges existent : discussions en bilatéral entre une OP et les services de l'État, avis votés du Conseil supérieur de la construction et de l'efficacité énergétique (CSCEE), projets de textes mis en consultation publique... Malgré ces multiples canaux, le processus n'a visiblement pas donné satisfaction à de nombreux acteurs du secteur de la construction, comme ils en ont fait état le 2 juin 2022, lors d'une table ronde qui s'est tenue aux Assises nationales du logement et de la mixité urbaine, à Paris. Pour Nicolas Prudhomme, directeur de la maîtrise d'ouvrage à l'Union sociale pour l'habitat (USH), le problème vient notamment du fait que les pouvoirs publics imposent des objectifs de moyens plutôt que de résultats.
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