La boîte noire et sa résille argentée donnent à l'édifice un volume qui tranche avec l'environnement bâti assez bas et ramassé du reste de Pointe-à-Pitre. Le mémorial agit ainsi comme un phare urbain, également visible depuis la mer. Sa mise en lumière, évolutive, lui confère une identité "variable et, dans tous les cas, remarquable de nuit", afin de constituer un marqueur territorial de toute la rade. "L'architecture est une écriture formelle", explique Pascal Berthelot. "Elle s'inscrit dans le temps et forme un discours, qui établit notre rapport à la société, notre vision de la société. Notre réponse architecturale est teintée d'émotion car elle est la forme de l'acte de mémoire, l'expression d'un peuple dont la mémoire a été souvent opprimée et niée". Il résume son travail à "créer un lien entre le bâtiment et la ville, à travers sa morphologie, son implantation, pour favoriser l'attractivité urbaine".

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