En 2003, le numéro un mondial de la construction a dégagé un bénéfice net meilleur que prévu. Fort d'un carnet de commande de plus de 9 mois d'activité, le groupe espère renouveler cette année.

41,4 millions d'euros (contre 477,8 M EUR en 2002) c'est le bénéfice net, part du groupe, que Vinci a dégagé en 2003. Ce résultat est supérieur aux attentes des analystes qui avaient prévu une hausse moyenne de 9% du bénéfice net 2003 autour de 520 millions d'euros.
De son côté, le groupe avait indiqué en décembre tabler sur un résultat "nettement" supérieur à 500 millions d'euros.

Vinci compte sur "une nouvelle amélioration de ses résultats en 2004", sans les chiffrer, grâce à une croissance interne et une "politique de développement ciblée", sans plus de précisions.

Vinci a annoncé disposer au 31 janvier 2004 d'un carnet de commandes de 12,3 milliards d'euros, soit une hausse de 5% sur 12 mois, représentant en moyenne plus de 9 mois d'activité prévisionnelle.

Par métier, tous les bénéfices d'exploitation ont progressé par rapport à 2002. Celui des concessions et services a atteint 599,8 M EUR en 2003 contre 566,6 M EUR, celui du secteur énergies 129,2 M EUR contre 117,8 M EUR, celui de la construction 221,9 M contre 212,3 M EUR et celui du secteur routier 200,8 M EUR contre 165,7 M EUR un an plus tôt.

Enfin, le chiffre d'affaires est en hausse de 3,2% à 18,12 milliards d'euros, contre 17,55 milliards d'euros un an plus tôt, a rappelé Vinci.
A structure comparable, la hausse du chiffre d'affaires ressort à 4,3% et à 5,5% à taux de change constants, avait précisé le groupe le 5 février.

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