Sur fond de crise de l'acier, le fabricant français de tubes a annoncé des bénéfices records et affiche une confiance dans l'avenir.

"La ferraille est très volumineuse et il est difficile de constituer des stocks" pour se prémunir contre les pénuries éventuelles, mais "il n'y a pas de risque à ce sujet. La ferraille est chère, mais on en trouve", a déclaré M. Verluca au cours d'une conférence de presse.

Le patron de Vallourec a par ailleurs rappelé que son groupe, qui fabrique lui-même l'acier qu'il consomme pour produire ses tubes, produit 20% du minerai de fer dont il a besoin grâce à sa propre mine située au Brésil.

En août dernier, le prix de la ferraille frisait les 240 euros par tonne, soit 2,5 fois plus qu'un an plus tôt, et celui du coke les 279 euros par tonne contre 137 euros par tonne six mois plus tôt. Le boom de la demande chinoise d'acier explique cette flambée.

Vallourec a par ailleurs annoncé mercredi une hausse de 120,3% de son bénéfice net part du groupe au premier semestre 2004 à 40,1 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires en progression de de 15% à 1,378 milliard d'euros.

"Le deuxième semestre sera nettement supérieur au premier semestre. Au total, la croissance du chiffre d'affaires devrait être supérieure à 15% pour l'ensemble de l'exercice", a affirmé M. Verluca.

Les ventes de Vallourec sont tirées par la demande de tubes pour centrales électriques en Chine et pour le forage pétrolier et gazier aux Etats-Unis.

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