Des membres du syndicat étudiant Unef ont remis samedi à la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, le «prix de la destruction», critiquant le nombre de chambres universitaires détruites depuis le début du mandat de la ministre.

Plusieurs membres du syndicat étudiant Unef ont interrompu samedi Valérie Pécresse alors qu'elle participait à une convention sur le thème du logement, pour lui remettre le «prix de la destruction». Cette récompense ironique lui a été remise pour être «la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche qui a vu le plus grand nombre de chambres détruites sous son mandat». L'Unef reproche notamment à la ministre la destruction prévue de 548 chambres à la cité universitaire d'Antony (Hauts-de-Seine), alors que le syndicat prônait leur réhabilitation. Valérie Pécresse a indiqué que la destruction de ces chambres était nécessaire en raison de leur vétusté et de la présence d'amiante. «J'avais été interpellée par les étudiants à mon arrivée au ministère sur cete situation inacceptable», a-t-elle ajouté.

 

Un autre prix a été remis à Patrick Devedjian, en sa qualité de président du Conseil général des Hauts-de-Seine. «Le but de cette action est de montrer qu'on attend des actes concrets vis-à-vis des chambres universitaires qui sont dans les Hauts-de-Seine», expliquait Emmanuel Zemour, membre du syndicat étudiant.

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