L'implantation du lycée a été travaillée en résonnance avec le contexte urbain : le parvis est imaginé comme un espace public à part entière, et offre une percée visuelle sur la cour paysagée depuis la ville. Ce parvis sert également de place publique à l'interface d'une future station de tram. L'établissement accueillera ses élèves sous "une passerelle fédératrice aux potentialités multiples". Elément d'appel depuis le boulevard, toute en rondeur, cette passerelle-terrasse "structure l'entrée et constitue un espace privilégié pour travailler autrement", décrivent les architectes. En lien avec le CDI, elle "favorise les rencontres, permet d'organiser des interventions en extérieur, et offre une perspective inédite sur la ville".
L'organisation fonctionnelle est "rigoureuse et efficace", annoncent les concepteurs : les accès sont protégés des intempéries et du soleil, la fluidité des parcours est assurée, et la compacité du projet ainsi que la passerelle permettent de réduire les temps de parcours. Les salles de cours bénéficient d'une multiplicité d'aménagements possibles. Certaines s'ouvrent également sur la ville, permettant à l'équipement de participer à la vie de quartier en mutualisant les usages (associations, évènements en soirée, etc.). Compact, le projet "permet d'envisager des extensions conséquentes pour suivre l'évolution démographique dans l'Est lyonnais". Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, a rappelé, lors d'une visite du site début mars, que "le secteur Est lyonnais attend en effet 3.500 nouveaux jeunes de 15 à 19 ans d'ici à 2029".
Chez Eiffage, "nous n'avons jamais traité autant de grandes affaires" (Benoît de Ruffray)
