L'intérêt pour l'industriel est de ne pas se contenter de répondre à la classification ou de sous-traiter l'élaboration du plan d'actions, mais bien de devenir partie prenante du projet. Ne disposant pas forcément de la compétence technique nécessaire face aux éléments constitutifs des ouvrages (béton armé, structures métalliques, merlons en terre), il est donc judicieux pour lui de s'adjoindre les services d'experts qualifiés, qui peuvent faire des prescriptions de réparations ou d'entretien, qui connaissent et maitrisent les normes et produits de la construction, et ce dans le cadre d'une gestion de patrimoine, et au-delà des prestations de contrôle.

 

« Jusqu'à présent, de toutes les installations inspectées par GINGER CEBTP, environ un tiers est classé en catégorie 1. Les deux-tiers sont donc concernés par des entretiens spécialisés ou des opérations correctives. Quelques ouvrages seulement ont montré des désordres critiques, pouvant entraîner des risques pour l'intégrité et la stabilité des structures, la sécurité des personnes ou de l'environnement. Mais il n'est jamais trop tard pour réagir. Le but est de s'assurer que grâce au plan, les ouvrages seront ensuite reclassés en catégorie 1 », affirme le responsable. « Face à la demande des industriels qui constatent certaines manques de connaissances et compétences sur les pathologies des matériaux de construction, nous avons décidé de proposer des formations et accompagnement aux personnels techniques des installations ».

 

En France, 10.000 installations industrielles sont potentiellement concernées par les mesures du plan d'actions et de prévention des risques liés au vieillissement des infrastructures. Six cent sites sont classés « Seveso seuil haut » et 600 de plus « Seveso seuil bas ».

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