Quant à la gestion de l'eau, elle est un point central dans la maison. L'eau de pluie est récupérée dans un puits filtrant, pour arroser le jardin et alimenter les toilettes. "Nous avions la possibilité de la filtrer pour la boire, mais cela coûtait trop cher" regrette Jacques Dérognat. Les douches sont équipées d'un double débit, pour limiter la consommation. Un adoucisseur d'eau installé en amont de l'habitation permet d'éviter l'utilisation de produits chimiques : "je n'ai même plus besoin de changer mes joints !"

 

Un bâtiment en harmonie avec son environnement
Quasi incluse dans la colline, la maison entretient une relation harmonieuse avec la nature. "Je voulais une maison de plain-pied, en prévision des jours où nous ne pourrons plus monter les escaliers. Mais l'architecte nous a convaincus de créer un étage, pour ne pas nous priver de la vue" se souvient Jacques Dérognat. Comme au rez-de-jardin, l'espace de 50m² est compact, peu cloisonné et très lumineux. Une toiture végétalisée, étendue sur une grande partie de la terrasse, finit de fondre la maison dans son environnement.

 

La construction aura coûté environ 2.000 euros le m², soit presque 25% de plus que les prix du marché. Selon ses estimations, Jacques Dérognat aura largement rentabilisé son investissement dans dix ans, au coût actuel de l'énergie. La démarche aura également valu à l'ancien professeur de devenir le chargé du développement durable de sa commune.

En pages suivantes, découvrez la maison HQE de Jacques Dérognat.

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