De son côté, STX France a signé un accord avec Alstom pour la fourniture des pièces de transition des éventuelles machines du deuxième appel d'offres français. Une activité qui consisterait à produire de grandes structures métalliques. "Notre future usine aura une capacité de 20 fondations sous-marines type 'jacket' par an ou de deux sous-stations électriques", estime Frédéric Grizaud, directeur de la business unit Energie Marine de STX. "Une sous-station électrique est actuellement en production pour Dong Energy. Elle sera prête au mois de mai", poursuit-il. Ces équipements, d'un coût unitaire de 30 à 50 M€, sont en fait des concentrateurs pour l'électricité produite par les dizaines d'éoliennes d'un champ. Elles élèvent la tension, de 35.000 à 170.000 volts afin de renvoyer le courant vers la côte à l'aide d'un seul câble, de fort diamètre. "La sous-station agira également comme armoire de commandes du champ de 35 éoliennes", explique Frédéric Grizaud.

 

Outre l'éolien offshore, dont la technologie est aujourd'hui mature (plus de 2.000 machines sont désormais en service en Europe), les autres énergies marines renouvelables feront également l'objet de développements au sein des industries implantées à Saint-Nazaire. Eolien flottant, hydrolien, houlomoteur, les grands acteurs tout comme les 95 PME/PMI membres de Neopolia actives dans les EMR, entendent désormais profiter de la transition énergétique pour écrire une nouvelle page de l'histoire industrielle de Saint-Nazaire.

actioncl