FRAUDE. Devant des enjeux considérables autour du travail dissimulé, en particulier dans le BTP, la commission d'enquête du Sénat sur la délinquance financière a auditionné, le 13 mai 2025, deux cadres de l'Urssaf. L'occasion de détaillé les méthodes frauduleuses les plus répandues, les limites actuelles du contrôle, et les pistes de renforcement de la coopération entre acteurs publics.


D'après des chiffres révélés fin 2024 par le Haut Conseil du financement de la protection sociale, le manque à gagner lié au travail dissimulé dans les entreprises privées se situe entre 6,2 et 7,8 milliards d'euros. Il s'agit donc d'un enjeu essentiel de la lutte contre les fraudes, dont la commission d'enquête sénatoriale sur la délinquance financière a souhaité s'emparer.

 

Les sénateurs ont ainsi auditionné le 13 mai 2025 Emmanuel Dellacherie, directeur de la réglementation, du recouvrement et du contrôle (Dirrec) à l'Urssaf, et Pierre Gallet, directeur du contrôle de l'Urssaf en Île-de-France. Tous deux sont revenus sur les enjeux et leviers de la lutte contre le travail dissimulé, qui touche particulièrement le secteur du BTP.
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