LANCEMENT. Technal a donné ce mardi le coup d'envoi du "Club 4114", nouvelle communauté dédiée "aux prescripteurs privilégiés". L'ambition de la marque est d'appuyer un peu plus son intérêt pour l'architecture aux côtés des acteurs de la profession, mais aussi des économistes, promoteurs, entreprises et bureaux d'études.

En cette soirée du 11 décembre, Technal a choisi le cadre de la Philharmonie de Paris pour réunir une centaine d'invités autour de son nouveau club de prescripteurs. Le "Club 4114", à prononcer "quarante et un quatorze" rend hommage à l'un de ses produits phare, un profilé rainuré créé en 1960 qui se retrouvera jusque dans le logo de la marque.

 

Le spécialiste des menuiseries aluminium veut surtout faire émerger une nouvelle communauté "pour les amoureux de l'architecture et de l'aluminium", qui sera régulièrement animée par des conférences et autres événements.

 

Mais avant la création de ce club, Pascal Violleau, responsable de la prescription nationale rappelle que Technal a régulièrement prouvé son amour aux architectes, citant rendez-vous annuel du Palmarès des architectes ou la tradition de confier la conception de son stand Batimat à des architectes de renom comme Sir Norman Foster, Jean Nouvel ou Alain Moatti pour ne citer qu'eux.

 

Sérendipité

 

De nombreux supports complètent ce club, avec la création d'un blog et d'un magazine éponymes. Pour le premier évènement qui a suivi le top départ de ce lancement, Technal a choisi l'architecte Eric Cassar pour ouvrir la danse, dans une volonté de "sortir des sentiers battus", confie-t-on parmi les organisateurs.

 

Eric Cassar
L'architecte et fondateur d'Arkhenspaces Eric Cassar. © Lina Trabelsi

 

Fondateur de l'agence Arkhenspaces, Eric Cassar est un habitué des planches sur lesquelles il anime régulièrement des conférences autour de la ville sensible. Apôtre de la sérendipité, désignant la surprise constante que peut offrir une ville, le conférencier à la double casquette d'architecte et d'ingénieur s'est essayé à un exercice philosophique et poétique sur la ville désirable.

 

Agrémentant ses propos de citations de René Char, des "Fleurs du mal" de Baudelaire et des passages d'"Eupalinos ou l'architecte" de Paul Valéry, Eric Cassar a déroulé ses rêves urbains : "une ville qui sait préserver une place pour l'énigme", où la notion de "bien-être" serait privilégiée à celle de "confort", car moins "formaté". Dans la ville planifiée, qui trouverait sa quintessence dans la "smart city", l'architecte appelle à laisser un peu de place à "la ville vernaculaire", celle qui, propre à chaque pays, peut encore être source "d'inattendus".

 

 

actionclactionfp