3 QUESTIONS A... Alors qu'un risque d'éboulement menace toujours, des travaux de sécurisation d'urgence ont été lancés le 1er septembre 2023 sur le viaduc de l'A43 situé au pied de la falaise qui s'est effondrée le 27 août. Explications avec Alain Chabert, directeur général de la Société française du tunnel routier du Fréjus.


Evoqués la veille par le ministre des Transports Clément Beaune, des travaux de sécurisation d'urgence ont démarré le 1er septembre 2023 sur l'A43, quelques jours après l'effondrement de plus de 10.000 m3 de pierre à quelques mètres seulement de l'un des viaducs de l'autoroute. Moins touché que la RD 1006 et que la ligne ferroviaire, l'axe est malgré tout lui aussi fermé entre Saint-Michel-de-Maurienne et Modane, et le tunnel du Fréjus interdit aux poids lourds. Si le report du trafic s'est fait en partie vers le tunnel du Mont-Blanc, la situation ne peut durer trop longtemps, même s'il a fallu se résoudre à décaler d'au moins quelques jours le démarrage d'un grand chantier de réhabilitation, nécessitant sa fermeture totale durant plus de trois mois.

 

La priorité est donc de "rétablir un minimum de circulation" sur l'A43 dès que possible, tout en assurant la sécurité des usagers alors qu'un risque d'éboulement menace toujours. Contacté par Batiactu, Alain Chabert, le directeur général de la Société française du tunnel routier du Fréjus (SFTRF), concessionnaire de cette portion de l'A43, nous en dit plus sur les deux types d'intervention à réaliser, sur les entreprises qui les mènent et les conditions dans lesquelles elles doivent travailler.

 

Batiactu.
Il vous reste 65% à découvrir.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Déja abonné ? Se connecter
Abonnez-vous maintenant pour le lire dans son intégralité
Et bénéficiez aussi :
D’un accès illimité à tous les articles de Batiactu
D’une lecture sans publicité
De toutes les interviews et analyses exclusives de la rédaction
actionclactionfp