Le 9 mai dernier, la SNI a signé pour la première fois un partenariat avec un département pour la construction de logements intermédiaires. L'objectif est d'en construire 1.500 d'ici à 2019 dans les Yvelines. Dans la foulée, la filiale de la Caisse des Dépôts s'apprête à signer une convention semblable avec la métropole de Lyon.

C'est une première pour un département. Un partenariat entre le premier bailleur de France, la SNI (345.000 logements), et les Yvelines a été signé, le 9 mai dernier, pour favoriser la construction de 1.500 logements intermédiaires sur son territoire d'ici à 2019. Dans le cadre de cette convention avec la SNI (Société Nationale Immobilière), le département s'engage à négocier et promouvoir auprès de ses collectivités une part de logements intermédiaires.

 

L'idée est venue du constat "que de nombreux ménages se retrouvent avec des revenus trop élevés pour accéder au logement social, mais trop faibles pour se loger dans le privé", explique le communiqué des Yvelines. C'est ainsi que le président du département, Pierre Bédier, s'est rapproché de la SNI afin de développer une offre de logements avec des loyers inférieurs de 10 à 15% au loyer du marché, grâce à une TVA réduite de 10%.

 

Favoriser la mixité sociale

 

Avec ce partenariat, le département entend "répondre directement aux besoins des jeunes qui s'installent, tout en renforçant la mixité sociale de l'habitat". Pour cela, "ces logements intermédiaires seront intégrés dans des opérations immobilières comportant au minimum 25% de logements sociaux", explique le communiqué des Yvelines.

 

Dans sa lancée, la filiale de la Caisse des Dépôts s'apprête à signer, ce vendredi 13 mai, un avenant au protocole de partenariat sur le logement intermédiaire et social avec la métropole de Lyon. Cette convention vise également à construire "une gamme de logements permettant de promouvoir la mixité sociale et répondre aux besoins spécifiques des classes moyennes", explique la SNI. Le bailleur s'engage d'ailleurs à produire environ 700 logements intermédiaires et 500 logements sociaux par an sur le territoire de la Métropole, doublant les ambitions initiales du protocole de 2013.

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