Alors que le groupe a cédé le solde de la participation qu'il détenait encore dans le capital de Vivendi Universal, la branche distribution vient d’annoncer le rachat de Sanitas Troesch, leader de la distribution de salles de bains aux professionnels et numéro 2 de la distribution de cuisines en Suisse.

La Branche Distribution Bâtiment de Saint-Gobain (CA : 13,6 milliards d’euros ; 58.000 salariés ; plus de 3 300 points de vente) vient d’annoncer l’acquisition de la société suisse Sanitas Troesch, leader de la distribution de salles de bains aux professionnels et numéro 2 de la distribution de cuisines en Suisse.
Jusqu'à présent la société était contrôlée par deux familles, qui
cherchaient depuis quelque temps un repreneur. Le montant payé par Saint-Gobain aux familles propriétaires (Riggenberg et
Merker) est resté confidentiel.

Issu de la fusion en 1991 des deux sociétés familiales, Sanitas et Troesch, fondées respectivement en 1911 et 1912, le groupe connaît depuis plus de 10 ans une croissance rentable remarquable, tant interne qu’externe précise le communiqué de Saint-Gobain. Il devrait réaliser en 2004 un chiffre d’affaires de 308 millions d’euros, en hausse de 6,7 % par rapport à 2003.
Sanitas Troesch dispose d’un réseau commercial de 26 agences réparties sur l’ensemble du territoire suisse et emploie plus de 720 personnes.

"La branche Distribution Bâtiment de Saint-Gobain poursuit ainsi le développement de ses filières spécialisées, en renforçant sa position de leader sur le marché européen de la salle de bains. Par ailleurs, elle dispose désormais d'une base solide pour le développement de ses différentes activités en Suisse", commente le groupe dans son communiqué. Rappelons que sur le marché de la salle de bains, les principales enseignes spécialisées du groupe sont sont Cedeo en France, Lapeyre, Graham au Royaume-Uni et Dahl en Scandinavie.

Par ailleurs, dans un communiqué séparé le groupe a annoncé avoir cédé au cours des dernières semaines le solde de la participation qu'il détenait encore dans le capital de Vivendi Universal (VU), soit 5 millions de titres, au prix moyen de 22,8 euros par action.
Cette cession de titres VU devrait ainsi avoir permis de dégager 114 millions d'euros, selon les calculs de l'AFP.

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