HABITAT INDIGNE. Le 9 avril 2019, la ville de Saint-Denis, l'établissement Plaine Commune et l'Etat ont signé un protocole de coopération pour la lutte contre l'habitat indigne.

Un protocole de coopération sur la lutte contre l'habitat indigne a recueilli ce mardi les signatures du maire de Saint-Denis Laurent Russier, du ministre du Logement Julien Denormandie, de Patrick Braouezec, président de l'établissement public territorial Plaine Commune, ainsi de l'Agence régionale de la santé en Seine-Saint-Denis, et la préfecture du département.

 

Outre l'apport de nouveaux financements, la feuille de route de cette coopération cible des points morts de la lutte contre l'habitat indigne à Saint-Denis. L'édile dionysien Laurent Russier entend désormais s'attaquer "au trou noir" des hôtels meublés dégradés, au relogement des ménages sortant d'un habitat dégradé ou insalubre, à "la résorption" des arrêtés d'insalubrité.

 

Une dizaine d'hôtels meublés dégradés

 

Ces hôtels meublés, que le maire chiffre à une dizaine, sont selon lui le symptôme de "la saturation de l'hébergement d'urgence", et qui profite "à des gérants qui se constituent une véritable rente".

 

En quatrième priorité, Laurent Russier a également appelé à "lancer une vraie dynamique de réhabilitation de l'avenue Wilson", qu'il décrit "comme un pôle important d'insalubrité" à l'échelle de la commune.

 

Pour ce dernier, la lutte contre l'habitat indigne devrait revêtir un caractère particulier dans les dépenses de fonctionnement de la municipalité. Alors que ce budget de fonctionnement est désormais régulé par un contrat avec l'Etat (Pacte de Cahors), Laurent Russier dit souhaiter que les dépenses liées à la lutte contre l'habitat insalubre en soient exclues.

actionclactionfp