L'équipement, qui pourrait coûter environ 1 milliard de dollars à construire (880 M€ au cours actuel), sera destiné tout autant aux agences fédérales du transport, de l'énergie ou de la sureté civile (FEMA) qu'aux universités et organismes de recherches, aux ONG et aux industriels désireux de tester en conditions (quasi) réelles leurs équipements, produits, protocoles ou services. Mais pourquoi ne pas mettre les équipements du futur à l'épreuve d'utilisateurs réels ? Les promoteurs du projet insistent sur la possibilité de déployer des technologies avancées sans aucun risque pour d'éventuels riverains, et s'affranchir ainsi de réglementations trop strictes. L'exemple avancé est celui des essais de véhicules intelligents sans pilote qui pourront sillonner les rues sans risque. L'absence d'interférence humaine sera également utile au recueil de données fiables, non perturbées par des interventions extérieures à l'expérimentation.

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