Sur les neufs premiers mois de l'année, le groupe autrichien de matériaux de construction a annoncé une chute de 74% de son résultat avant impôts et intérêts (EBIT) à 61 millions d'euros contre millions d'euros lors de la période correspondante en 2000.

Parallèlement, le chiffre d'affaires du groupe a baissé de 11%, à 1,18 milliard d'euros contre 1,32 milliard d'euros.

Le groupe a expliqué la baisse de ses résultats par des pertes en Allemagne, où le résultat d'exploitation a reculé de 92% à 3 millions d'euros contre 36 millions d'euros, et aux Etats-Unis, où l'EBIT a reculé de 41% à 19,5 millions d'euros contre 33 millions d'euros.

Dans la brique, la principale activité du groupe, les pays d'Europe de l'Est restent le premier marché du groupe avec un c.a. en progression de 2%, à 218 millions d'euros contre 214 millions d'euros, en dépit d'un recul de 9% de l'EBIT, à 36 millions d'euros contre 40 millions d'euros, consécutif une baisse de la rentabilité de cette activité en Pologne.

Le 12 octobre, Wienerberger avait annoncé un programme d'économie touchant l'Allemagne, la Pologne et les Etats-Unis, et prévoyant la fermeture de 13 usines sur les 223 que compte le groupe.

"Notre objectif est d'ajuster nos capacités de production et nos coûts fixes à une demande en baisse", a indiqué la direction dans un communiqué en tablant sur 20 millions d'euros d'économies par an en Europe centrale, et sur 10 millions d'euros aux Etats-Unis dès 2002.

Les coûts de restructuration auront un impact négatif de 90 millions d'euros sur le résultat 2001, précise Wienerberger qui espère "renouer avec une croissance et une rentabilité satisfaisante dès 2002".

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