RENOUVELABLES. Une enquête réalisée à l'occasion des 10 ans de la création du Fonds chaleur de l'Ademe montre que les réseaux de chaleur et de froid renouvelables participent incontestablement à la transition énergétique et au dynamisme des territoires. Mais avec la conjoncture économique et les prochaines évolutions réglementaires, leur situation reste précaire.


Les réseaux de chaleur et de froid renouvelables font leur job, mais la conjoncture économique et les prochaines évolutions réglementaires pourraient bien les pénaliser. Dans l'édition 2020 de son enquête annuelle sur ces installations et à l'occasion du 10e anniversaire du Fonds chaleur de l'Ademe (Agence de la transition écologique), le Syndicat national du chauffage urbain et de la climatisation urbaine (SNCU) dresse un état des lieux de la filière et insiste sur les enjeux auxquels elle doit désormais faire face.

 

 

En 2019, les 798 réseaux de chaleur - et leurs quelque 6.000 kilomètres d'installations - que compte la France ont délivré 25,6 TWh d'énergie. Approvisionnant presque 41.000 bâtiments raccordés, ils affichent un bouquet énergétique varié avec toutefois une prédominance du gaz naturel : présent à 44% dans le circuit entrant en 2009 (suivi alors par les Unités de valorisation énergétique à 23% et le fioul à 9%), sa part a progressivement diminué pour s'établir à 35,2% en 2019 (suivi par les UVE à 24,8% et la biomasse à 23,8%). Au total, la part des renouvelables dans l'énergie entrante des réseaux de chaleur est passée de 31% en 2009 à 59,4% en 2019. Le secteur résidentiel concentre 55,3% des livraisons de chaleur, avec en seconde position le tertiaire et ses 33,8%.
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