La dernière phase du chantier est en cours. Elle consiste en la rénovation intégrale du sommet de la flèche, pour une livraison prévue fin 2023. Quatre-vingt-cinq tonnes d'échafaudage ont été posées sur les charpentes, dont certaines datent du XVe siècle. "Des ingénieurs ont vérifié qu'aucun risque n'était pris", précise Baptiste Fizelier. Objectif ? Déposer et restaurer la flèche. Une étape jugée "cruciale", qui demande l'installation d'un échafaudage auto-stable sur 25 mètres de hauteur. L'entreprise Tubesca-Comabi, experte dans la fabrication et commercialisation de solutions d'accès et de travail en hauteur, se charge de l'approvisionnement, du montage et du démontage des échafaudages.

 

Pour rénover le sommet de la flèche, une solution sur-mesure a été imaginée. Au total, 36 niveaux d'échafaudage, sur 72 mètres de hauteur, ont été installés. "La période de pose a été longue du fait de la complexité de ce chantier. Les toits sont extrêmement pentus, et déjà réhabilités. Il était donc très délicat de poser l'échafaudage sur des éléments déjà restaurés", témoigne Jean-Charles Durand, ingénieur travaux chez Tubesca-Comabi. "Il fallait prendre un soin particulier à conserver les toitures alors que, normalement, nous aurions pu prendre appui sur elles. Même chose pour les façades et sculptures. Il ne fallait pas qu'un élément percute et dégrade la pierre."

 

L'échafaudage, posé sur les charpentes, "repose ainsi sur très peu de pieds". "La forte pente nous a amené à réduire les mailles à la base de l'échafaudage pour faciliter le travail des monteurs et réduire la charge au niveau des pieds. Des sous-étaiements ont également été ajoutés en sous-toiture pour soulager la charpente", continue l'ingénieur.

 

 

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