ANALYSE. Dans un contexte de transition énergétique bousculé par des troubles géopolitiques, les professionnels du gaz préparent "la troisième révolution" de leur énergie en mettant l'accent sur cinq technologies dont le potentiel de développement et le rôle dans la décarbonation ne sont pas à négliger. La production totale de ces innovations pourrait dépasser les 335 térawatts-heure à l'horizon 2050.


Le contexte géopolitique et la flambée des prix ont depuis quelques mois braqué les projecteurs sur plusieurs énergies fossiles, accusées non seulement de contribuer aux émissions de gaz à effet de serre mais aussi de remettre en cause la souveraineté énergétique des pays. À commencer par le gaz ; et pourtant : les industriels de la filière mettent en avant les technologies renouvelables prometteuses qui mériteraient, selon eux, d'être développées pour participer à la transition énergétique. Une stratégie confirmée par l'Association française du gaz (AFG) qui, après plusieurs mois de consultations, a organisé deux ateliers pour présenter le potentiel des gaz renouvelables à l'horizon 2050.

 

 

D'une manière générale, ces technologies présenteraient de nombreux avantages pour accélérer la décarbonation de l'économie et de la société : ils assurent une production en continu, sont faciles à stocker, peuvent utiliser des installations existantes, comme des réseaux de transport et de distribution déjà disponibles ; ils contribuent en outre à la bonne gestion des déchets et représentent un enjeu économique pour les territoires. Autant d'atouts qui amènent les entreprises du secteur à parler de "troisième révolution gazière".

 

À l'heure actuelle, les gaziers disposent de
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