Quatre designers, parmi les plus talentueux du moment, ont été invités à imaginer "une petite maison intéressante à habiter dans le midi". Chacun d'entre eux à conçu un module de vie de moins de 20 m2, dont les plans et maquettes sont exposés jusqu'au 14 avril à la villa Noailles, à Hyères (Var).
Quatre designers, parmi les plus talentueux du moment, ont été invités à imaginer "une petite maison intéressante à habiter dans le midi". Chacun d'entre eux à conçu un module de vie de moins de 20 m2, dont les plans et maquettes sont exposés jusqu'au 14 avril à la villa Noailles, à Hyères (Var).
Ces projets devraient à terme être réalisés pour abriter des artistes en résidence dans ce centre d'art et d'architecture, installé dans la première oeuvre construite par l'architecte Rob Mallet Stevens, en cours de rénovation.
Les frères Ronan et Erwan Bouroullec ont inventé une maison faite d'un tunnel en polystyrène avec au bout deux façades en verre et bois, tandis que l'équipe des Radi designers a conçu une modeste cabane en bois, coupée en deux par le milieu, qui s'ouvre comme un livre sur une terrasse, grâce à une charnière.
Le tandem Delo Lindo a pioché dans les éléments vendus sur catalogue pour créer une cabane aux multiples portes-fenêtres. Enfin, Christophe Pillet a mis au point un module vitré s'appuyant sur le mur du jardin, avec un pivot central en métal surmonté d'un toit.
Un chef d'oeuvre à l'histoire mouvementé
C'est à partir de 1923 que Charles et Marie-Laure de Noailles font édifier par l'architecte Robert Mallet-Stevens, dont c'était la première commande complète, une villa " intéressante à habiter " qu'ils appellent le clos Saint-Bernard. L'exécution est confiée à l'architecte hyérois Léon David.
Elle est réalisée sur une trame de 4,20 m, en majeure partie en maçonnerie traditionnelle simulant l'usage du béton pour obtenir une apparence moderne.
La villa est habitée en 1925, mais elle ne cesse d'être agrandie jusqu'en 1933. Conscient de l'intérêt historique de cet ensemble, Charles de Noailles cède la propriété à la ville d'Hyères en 1973. Abandonnée depuis 3 ans, la villa a subit de nombreuses dégradations.
Elle restera à l'abandon malgré une protection qui Intervint en 1975 au titre de l'Inscription à l'inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Il faudra finalement attendre 1986 pour que des études puis des travaux de restauration soient entrepris. Une partie des bâtiments sont encore à l'abandon.
Ces projets devraient à terme être réalisés pour abriter des artistes en résidence dans ce centre d'art et d'architecture, installé dans la première oeuvre construite par l'architecte Rob Mallet Stevens, en cours de rénovation.
Les frères Ronan et Erwan Bouroullec ont inventé une maison faite d'un tunnel en polystyrène avec au bout deux façades en verre et bois, tandis que l'équipe des Radi designers a conçu une modeste cabane en bois, coupée en deux par le milieu, qui s'ouvre comme un livre sur une terrasse, grâce à une charnière.
Le tandem Delo Lindo a pioché dans les éléments vendus sur catalogue pour créer une cabane aux multiples portes-fenêtres. Enfin, Christophe Pillet a mis au point un module vitré s'appuyant sur le mur du jardin, avec un pivot central en métal surmonté d'un toit.
Un chef d'oeuvre à l'histoire mouvementé
C'est à partir de 1923 que Charles et Marie-Laure de Noailles font édifier par l'architecte Robert Mallet-Stevens, dont c'était la première commande complète, une villa " intéressante à habiter " qu'ils appellent le clos Saint-Bernard. L'exécution est confiée à l'architecte hyérois Léon David.
Elle est réalisée sur une trame de 4,20 m, en majeure partie en maçonnerie traditionnelle simulant l'usage du béton pour obtenir une apparence moderne.
La villa est habitée en 1925, mais elle ne cesse d'être agrandie jusqu'en 1933. Conscient de l'intérêt historique de cet ensemble, Charles de Noailles cède la propriété à la ville d'Hyères en 1973. Abandonnée depuis 3 ans, la villa a subit de nombreuses dégradations.
Elle restera à l'abandon malgré une protection qui Intervint en 1975 au titre de l'Inscription à l'inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Il faudra finalement attendre 1986 pour que des études puis des travaux de restauration soient entrepris. Une partie des bâtiments sont encore à l'abandon.
