JUSTICE. Le groupe Vinci, dont une filiale a été convoquée par le juge d'instruction de Nanterre, réfute les mises en cause relatives aux conditions de travail sur ses chantiers au Qatar.

Vinci construction grands projets a été convoqué, ce 9 novembre 2022, par le juge d'instruction de Nanterre, en vue d'une "éventuelle mise en examen", a indiqué le major français dans un communiqué de presse diffusé ce lundi. L'information avait été dévoilée par Le Parisien. La plainte, déposée en 2015 par l'ONG Sherpa, concernait des soupçons de conditions de travail désastreuses sur des chantiers d'infrastructures au Qatar, menés par la filiale Qatari Diar Vinci Construction (QDVC). Le parquet de Nanterre avait classé l'affaire "sans suite" en 2018. C'est donc un nouveau rebondissement judiciaire qui se profile, le groupe français de BTP en profitant pour assurer une nouvelle fois son engagement à "respecter les droits humains" et "améliorer les conditions de vie et de travail de tous les travailleurs intervenant sur ses chantiers partout dans le monde".

 

Le groupe assure travailler, par ailleurs, "en étroite collaboration avec des organisations internationales indépendantes pour prévenir les risques d'atteinte aux droits humains", et faire preuve de proactivité pour mettre en place des "dispositifs efficaces de prévention des atteintes aux droits des travailleurs". En mars 2015, l'association Sherpa avait porté plainte contre Vinci pour "travail forcé, réduction en servitude et recel, sur des chantiers au Qatar".

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