Le deuxième port européen a signé une déclaration d'intention avec Solvay pour analyser l'intérêt d'une usine biomasse. Objectif: couvrir une bonne part des besoins énergétiques portuaires.

Le port d'Anvers a lancé une «étude de faisabilité» pour la construction d'une centrale biomasse d'une capacité de 200 à 400 MW appelée à couvrir une part significative de ses besoins énergétiques, ont indiqué ce mardi les autorités portuaires et le groupe Solvay.

 

Le gestionnaire du port, l'Antwerp Port Authority, a signé une déclaration d'intention avec le groupe chimique belge pour l'étude de la construction de cette usine sur un terrain appartenant à Solvay, souligne un communiqué conjoint.

 

Les autorités portuaires et Solvay vont chacune créer une société pour définir les grandes lignes de ce projet, en collaboration avec un opérateur industriel «qui doit encore être trouvé», précise-t-on chez Solvay.

 

«Aucune date n'a été fixée pour la mise en oeuvre du projet»
La capacité de la future centrale permettra de couvrir grâce à cette énergie renouvelable une « part significative des besoins énergétiques de l'industrie portuaire », notamment l'industrie chimique très présente à Anvers, selon les deux partenaires.

 

« L'intérêt de construire une centrale de ce type dans le périmètre du port d'Anvers réside dans la proximité d'une industrie chimique grande consommatrice d'électricité et dans l'accès maritime du port, qui permet d'acheminer facilement la matière première, a expliqué Eric De Leye, un porte-parole de Solvay. Aucune date n'a été fixée pour la mise en oeuvre du projet, car beaucoup dépend du futur partenaire industriel ».

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