JUSTICE. Le Conseil d'État a rejeté, le 26 juillet 2018, les derniers recours contre les permis de construire des deux tours du projet Hermitage Plaza, à la Défense. Il s'agissait du dernier recours possible.

"La décision du Conseil d'Etat est une étape très importante qui confirme notre planning de livraison des Tours pour les Jeux Olympiques d'été de 2024 à Paris", indique Emin Iskenderov, Président du groupe Hermitage. Le jeudi 26 juillet 2018, le Conseil d'État a rejeté les recours des groupes Axa et Allianz contre les permis de construire du projet Hermitage Plaza. Les deux assureurs sont en effet copropriétaires d'immeubles qui doivent être démolis. Il s'agissait de la dernière instance de contestation possible. La construction va donc pouvoir démarrer.

 

 

Depuis la signature de l'opération immobilière en 2007, le projet a été ralenti par une dizaine de recours judiciaires, notamment de l'association de riverains Vivre à la Défense, qui représente les habitants des Damiers, une résidence en partie vouée à la démolition. Pour rappel, Hermitage Plaza sera composé de deux tours culminant à 320 mètres de hauteur. Dessinés par l'architecte britannique Sir Norman Foster, les immeubles seront les plus hauts construits en Europe occidentale. Les tours s'élèveront au-dessus d'un vaste socle aménagé en place publique, qui accueillera des magasins, des restaurants et des cafés. Les deux gratte-ciel seront eux composés de logements, de bureaux, un hôtel cinq étoiles, de boutiques de luxe, un centre de thalasso panoramique, des restaurants et bars panoramiques, un auditorium et une galerie d'art. Le chantier devrait débuter en 2019 pour une livraison courant 2024. Le promoteur fait valoir que la construction des tours généra 5.000 emplois et près de 3.000 emplois directs une fois le projet achevé.

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