CONJONCTURE. Après avoir vu leur activité dégringoler au premier semestre 2020, les majors du BTP ont réussi à rattraper nettement leur retard au cours de la deuxième moitié de l'année. Les six derniers mois de l'exercice leur ont en outre permis d'enregistrer des carnets de commandes records ainsi qu'une diversification sectorielle et géographique.


Quel bilan tirer de la crise sanitaire et économique du coronavirus pour les plus grandes entreprises européennes du bâtiment et des travaux publics ? Si le premier semestre 2020 s'est bien traduit par une dégringolade de 8,5% de leur activité, celle-ci a pu être largement rattrapée au cours de la deuxième moitié de l'année, si l'on en croit une étude réalisée sur le sujet par le groupe d'audit et de conseil Mazars. Sont ici concernées les sociétés dont le chiffre d'affaires consolidé dépasse les 5 milliards d'euros, ce qui représente exactement 16 groupes européens.

 

 

Les concessions bien plus impactées que les énergies et la construction

 

Un exercice tourmenté donc, qui aura au final fait baisser le chiffre d'affaires des majors de 7%, pendant que leur marge opérationnelle s'est rétractée de 1,9 point. Évidemment, les conséquences ne sont pas les mêmes selon les groupes, leurs secteurs d'activité, leurs zones géographiques d'intervention et, en l'occurrence, les restrictions sanitaires en vigueur dans tel ou tel pays. Mais il semblerait que les entreprises françaises ont été plus touchées par la crise que leurs consoeurs européennes, les premières subissant à la mi-2020 un retard de six points de croissance en comparaison aux secondes. La fin d'année aura cependant permis de limiter la casse en maintenant une marge positive.
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