Selon une étude de la municipalité, la population de Londres devrait atteindre 8,1 millions en 2016 contre 7,4 millions aujourd'hui. Ce rythme de croissance inattendu posera aux autorités de sérieux problèmes tant au niveau du logement que des services publics.

Le maire de Londres Ken Livingstone a estimé que ces chiffres démontraient la prospérité de sa ville, mais soulevaient aussi de graves interrogations sur son avenir.

Sauf nouveaux investissements, l'augmentation de la population "va inévitablement accroître la pression sur le logement, l'environnement, les transports publics et les autres services publics déjà très sollicités", a déclaré M. Livingstone cité par l'AFP.

Une ville en expansion rapide "ne peut fonctionner avec les ressources d'une ville plus petite", en particulier après des années, déjà, de sous-investissement, a poursuivi le maire, élu en 2000.

Le maire travailliste dissident mène une campagne de longue date pour obtenir davantage d'investissements de la part du gouvernement en faveur de sa ville.

L'augmentation naturelle de la population - naissances moins décès - est d'environ 40.000 personnes par an, et le reste de la croissance anticipée est dû à des mouvements de population, y compris depuis l'étranger.

Les estimations du gouvernement britannique tablaient jusqu'à présent sur une population de 7,6 millions en 2016.

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