FOCUS. Un collectif de professionnels de l'enveloppe plaide pour la disparition rapide, totale et définitive des logements énergivores. À travers un livre blanc, il formule des propositions pour atteindre cet objectif, arguant d'enjeux écologiques mais aussi économiques.


Et si une politique ambitieuse de transition écologique passait d'abord par la disparition totale et définitive des passoires thermiques ? Pour rappel, ces logements énergivores - estimés à 7,2 millions dans tout le pays - affichent une consommation supérieure à 450 kilowatts-heure d'énergie finale par mètre carré et par an (étiquette énergétique F ou G). Leurs occupants sont non seulement confrontés à des factures d'énergie qui flambent mais aussi à des complications sanitaires, notamment à cause de la mauvaise qualité de l'air intérieur.

 

 

Le contexte actuel, marqué par l'urgence climatique et la crise énergétique, rendrait d'autant plus prépondérante une lutte efficace contre ces passoires thermiques, afin d'alléger les coûts de chauffage et de climatisation mais aussi de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). Les professionnels du bâtiment sont d'ailleurs de plus en plus nombreux à pointer du doigt le dispositif d'aide Ma prime rénov', dont le périmètre et les modalités d'application favoriseraient les travaux "mono-geste", comme l'installation d'une pompe à chaleur (Pac) sans isolation des combles et des murs, par exemple.

 

C'est pourquoi le groupe de travail sur la qualité de l'enveloppe du bâtiment (GTQE) du Pôle de compétitivité Fibres-Énergivie tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme sur
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