Une fois le contrat signé en décembre 2016, le projet a été lancé me 14 avril 2017 pour Equans et son partenaire Thales. "La première étape a été la phase d'études et d'approvisionnement", raconte Thibaut Catimel, qui a dû animer à la fois le groupement et les synergies entre les différentes entités d'Equans sollicitées : Ineo Rail, Ineo Urban transportation solutions, Ineo SCLE Ferroviaire, Ineo Energy et systems.
Le groupement est intervenu sur la conception, la réalisation et les essais d'intégration des systèmes du TER. "L'un des gros enjeux est que nous sommes partis de rien, il n'y avait aucun système ferroviaire, aucun outil moderne d'exploitation, se souvient-il. Seulement une ancienne voie métrique", dont l'écartement des rails est donc plus étroit que les standards actuels.
Les équipes d'Equans se sont notamment occupées de toute la partie caténaires, avec les systèmes d'alimentation électrique ainsi du transport d'énergie depuis le poste de distribution du fournisseur d'électricité pour l'infrastructure, les bâtiments et les gares. Elles ont aussi développé les systèmes informatique, le réseau GSMR, "le seul par lequel le train communique", le système de contrôle et d'acquisition de données en temps réel (Scada) qui supervise "tout ce qui est connecté", comme la détection incendie, la téléphonie ou encore la vidéosurveillance qui s'appuie sur 250 caméras installées. Elles ont également équipé certaines gares et des trains en Wifi.
HS2 à nouveau épinglée concernant des coûts qui "dépassent largement ses avantages"
