Si le bâtiment n'est pas protégé au titre des monuments historiques, il est cependant situé dans le périmètre de protection du château de Versailles. Une collaboration avec les architectes des bâtiments de France (ABF) et avec la Maison de l'architecture et du patrimoine (un service de la Ville) a été nécessaire pour aboutir à une restauration dans les règles de l'art. L'enjeu a été de concevoir les surfaces souhaitées par la maîtrise d'ouvrage dans des étages restreints. Les salons et chambres deviennent des salles de thèse et de conseil. Ces pièces doivent donc accueillir un grand nombre de personnes. Par ailleurs, il fallait recréer des escaliers pour permettre au public d'accéder à ces espaces.
Les travaux ont été divisés en deux phases. La première consistait en la dépollution complète du site, dont le désamiantage et le déplombage fin 2021-début 2022. Les travaux de réhabilitation et restauration ont pu démarrer en janvier 2023. "La singularité de ce chantier a été la conduite d'opération, qui a dû démarrer par les travaux de second œuvre au premier niveau du bâtiment car les travaux de couverture prenaient du retard et nous étions contraints par le calendrier", confie Matthieu Cadaert.