La Chambre régionale des comptes de PACA a relevé dans sa lettre provisoire d'observation des "faiblesses" et des "dysfonctionnements" dans les mécanismes d'attribution de marchés publics par la ville de Nice entre 2001 et 2002, selon l'AFP.

Dans leurs conclusions provisoires, les magistrats de la CRC relèvent notamment des procédures d'appel " longues et formellement complexes sans offrir de garantie absolue de régularité et d'efficacité".

Ils pointent également des "défauts endémiques du système aggravés par la présence de cadres depuis trop longtemps en charge du même secteur de compétence et une absence de réel contrôle de gestion interne".

Le rapport préconise une "sensibilisation de l'administration communale à l'impératif de probité dans la gestion de la commande publique (...) au moyen d'un guide déontologique rappelant les diverses infractions sanctionnées par le code pénal".

Ce rapport intervient alors que l'enquête sur les marchés supposés douteux liés aux grands travaux du second mandat du Maire Jacques Peyrat a déjà conduit à la mise en examen de huit personnes, dont Michel Vialatte, directeur des services à la ville de Nice.

Cette « affaire Vialatte » a par ailleurs mis le Maire de Nice en position délicate, notamment en ce qui concerne l'achèvement des grands travaux dont il avait fait le centre de gravité de sa politique municipale.

Les chantiers du grand stade de Ray, de la nouvelle mairie et du réaménagement du quartier de la libération, de la ligne 1 du tramway ainsi que du bassin de rétention d'eau usée et pluviale sont actuellement gelés par l'enquête judiciaire.

D'ici la fin du mandat en cours, plus de 6OO millions d'euros étaient prévus pour la réalisation de ces projets, qui devaient générer près de 4000 emplois dans le bâtiment et les travaux publics.

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