CHANTIER. Le Premier ministre a posé aujourd'hui la première pierre du nouveau centre hospitalier universitaire de Nantes. Le futur site, attendu pour 2027, devrait voir sa facture finale s'élever à 1,24 milliard d'euros.

Le Premier ministre Jean Castex a posé aujourd'hui la première pierre du nouveau centre hospitalier universitaire (CHU) de la préfecture de Loire-Atlantique, Nantes. Ce "mégaprojet" devrait sortir de terre d'ici 2027 pour un coût global évalué à 1,24 milliard d'euros. "Nous devons investir dans notre système de santé, c'est un des enseignements majeurs de cette crise", a lancé le chef du Gouvernement, en référence bien évidemment à la pandémie de Covid. Voulant faire du futur site "la preuve tangible du réinvestissement" de l'État dans le système de santé, l'exécutif a décidé de quasiment doubler sa mise dans le projet : "Nous avons ajouté 175 millions d'euros pour porter le montant de l'investissement de l'État à 400 millions d'euros (...)", a précisé Jean Castex, expliquant que des marges de manoeuvre ont ainsi pu être récupérées pour éviter la suppression programmée de 500 postes.

 

 

La maire socialiste de Nantes, Johanna Rolland, s'est quant à elle félicitée qu'un équipement neuf, doté de 1.436 lits dont 90% de chambres individuelles, voit prochainement le jour face aux "dysfonctionnement liés à la vétusté des sites actuels" de l'hôpital, déplorant également son "éparpillement". Le projet du nouveau CHU s'inscrit en réalité dans un ensemble plus large d'aménagement de l'île de Nantes, qui englobe aussi une faculté de santé, des établissements de recherche, des logements ainsi que des bureaux.

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