Selon une étude conduite par la banque Lloyds TSB, plus d’un tiers des Britanniques sont tellement superstitieux qu’ils refuseraient de déménager un vendredi 13.

«Quand on pense acheter une maison, on tend à se concentrer sur les points concrets tels que la situation, le nombre et la taille des pièces, le prix, obtenir un bon taux d'intérêt, etc», a expliqué le responsable des prêts de la Lloyds TSB. «Mais il est maintenant prouvé que les acheteurs potentiels sont aussi motivés par leurs instincts, leurs croyances et une aversion générale pour les maisons considérées comme portant malheur», a-t-il ajouté.

L'enquête, menée sur 1.984 personnes entre avril et mai, a montré que la peur du chiffre 13 concerne aussi les adresses puisque 26% des personnes interrogées ne voudraient pas d'une maison portant le numéro treize. La moitié de l'échantillon s'est déclarée trop superstitieuse pour acheter une propriété donnant sur un cimetière, tandis que 47% refuseraient d'acquérir une maison hantée et 39% seraient découragés par un logement dans lequel une personne serait morte. Une maison à l'air sinistre porte malheur pour un peu plus d'un quart des gens et cette proportion monte à 35% pour une maison ayant subi un incendie. Enfin, environ 29% des britanniques croient qu'une maison bénie soit porte chance soit permet de se débarrasser du mauvais sort et 16% pensent qu'un exorcisme éloigne le mauvais sort.

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