La communauté urbaine de Lille devrait aménager un millier d'hectares supplémentaires de sites économiques dans les dix ans.

Alors que 300 hectares étaient déjà disponibles dans les différentes zones d'activité pour cette période, Lille Métropole devrait aller au-delà des besoins de croissance habituels - évalués à 800 ha - notamment du fait du "développement de filières d'excellence" (nouvelles technologies, biologie, image-mode-culture), a déclaré la maire de Lille Martine Aubry qui s'exprimait au cours d'une conférence de presse en tant que vice-présidente de la communauté urbaine, chargée du développement économique.

Elle a précisé que ce territoire avait maintenu en 2002 une situation "positive en matière de création d'emplois" (+0,8% par rapport à 2001, après +15% entre 1997 et 2001), contrairement aux autres métropoles +françaises. Elley voit un signe de son "attractivité croissante" pour les entreprises.

L'offre de terrains sera très diversifiée, dans les bassins d'emplois traditionnels, les parcs d'activités thématiques comme Eurasanté, les grands espaces pour la logistique ou plus limités pour les activités tertiaires supérieures ou industries de haut niveau.

La reconquête des friches industrielles "dans le cadre d'un processus de redynamisation des quartiers" fait partie de cette stratégie: elle pourrait aboutir à la remise sur le marché de 150 hectares.

Du fait de la dimension transfrontalière de l'agglomération lilloise, Mme Aubry compte sur un "partenariat de développement avec les acteurs économiques belges" avec une harmonisation des réglementations pouvant aboutir à une "offre foncière complémentaire" des deux côtés de la frontière.

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