Plus de 59.000 milliards d'euros vont être dépensés d'ici à 2025 dans les infrastructures, principalement dans la région Asie-Pacifique. L'Europe occidentale représentera moins de 10 % de ce chiffre, les principaux moteurs de ce type d'investissements reposant sur les besoins en adduction d'eau, sur l'approvisionnement en électricité et sur les transports.

Le marché mondial des infrastructures va continuer de croître de 6-7 % par an dans les dix prochaines années. Telle est la conclusion d'un rapport publié par le cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC). En tout, 59.100 Mrds € seront dépensés d'ici à 2025 dans les équipements, principalement en Asie. "Au fur et à mesure que les économies se développent, les types d'investissements nécessaires dans les infrastructures évoluent", note Jonathan Cawood, responsable des infrastructures PwC Afrique, relayé par l'AFP.

La croissance démographique et l'urbanisation comme moteurs

Principal moteur, l'urbanisation et ses corollaires : extension des réseaux d'eau potable, électrification, construction de routes, de chemins de fer et d'infrastructures portuaires ou aéroportuaires. Les pays comme la Chine, l'Inde, le Ghana, le Nigeria ou les Philippines seront les plus dynamiques. La démographie impactera également le type d'équipements sociaux à construire, souligne PwC. Le vieillissement des populations se fera sentir au Japon et en Europe de l'Est, tandis que les pays émergents devront davantage investir dans les infrastructures d'éducation ou de santé. A l'horizon de 2025, le Nigeria dépensera 58 Mrds €/an, détrônant l'Afrique du Sud (45 Mrds €), première économie africaine.

 

"La part de l'Europe occidentale va rétrécir à moins de 10 %, contre le double il n'y a que quelques années", note l'étude. Les entreprises françaises et européennes devront donc batailler à l'international afin de décrocher de prometteurs marchés et assurer leurs chiffres d'affaires.

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