"Un signal positif" pour la FNTP
La FNTP a exprimé mercredi soir sa satisfaction vis-à-vis de l'engagement du Gouvernement pour la "réalisation intégrale" du Grand Paris Express en 2030. "C'est un signal positif à double titre : pour les Franciliens, pour qui ce projet promet, en modernisant le réseau de transport, de rendre le territoire compétitif à l'échelle internationale et de renforcer l'attractivité des pôles de développement économique ; pour les entreprises de travaux publics, qui sont fortement mobilisées sur ce projet", a déclaré Patrick Bernasconi, président de la FNTP. La fédération patronale souligne que "ce sont en effet pas moins de 10.000 emplois non délocalisables qui seront concernés chaque année, durant la durée des travaux, dans les métiers des travaux publics".

 

Eric Berger, président de la FRTP Ile-de-France, entrevoit un "beau challenge pour les travaux publics et nos amis du bâtiment"
Eric Berger, président de la Fédération régionale des travaux publics ile de France (FRTP) et membre du Comité stratégique de la Société du Grand Paris estime qu'il s'agit d'un beau challenge : "Ce sont trois points de satisfaction. Le Premier : le Gouvernement a réaffirmé son soutien pour la région, il fallait le réaffirmer, car la ministre en charge du dossier avait demandé le fameux rapport Auzannet qui avait tendance à discréditer le projet. Le second : le financement sera là et il sera tenu par le Gouvernement et c'est un point positif. Troisième point : la continuité de grands travaux est une très bonne nouvelle pour les travaux publics car il n'y aura pas de risque de récessions dans notre secteur d'ici à 2030. De plus, le calendrier sera respecté. Et nos amis du bâtiment vont être également contents de participer à la construction de 70.000 logements. En revanche, j'ai deux regrets : la desserte du plateau de Saclay est insuffisante et tardive et l'approche des PPP aurait dû être maintenue sur la ligne verte."

 

La région Ile-de-France : "Un effort sans précédent en faveur des transports"
Jean-Paul Huchon, président de la région Île-de-France, et Pierre Serne, vice-président de la Région Ile-de-France en charge des transports et des mobilités, se félicitent des engagements pris par le Premier ministre : "Le Nouveau Grand Paris acte un effort sans précédent en faveur des transports en Île-de-France. La voix de la Région qui défend depuis 2006 le service public des transports a été entendue. En triplant les investissements pour moderniser le réseau (7 milliards d'ici à 2017), les conditions de transports des usagers s'amélioreront rapidement au quotidien."

 

"Une vraie maîtrise du projet", selon Cécile Duflot, ministre chargée du Grand Paris
D'après la ministre, "ce projet va permettre d'améliorer très nettement les transports d'aujourd'hui et de bâtir les transports de demain, dans un double souci de solidarité et de compétitivité. Il y a une vraie maîtrise du projet, qui dans une équation complexe, a trouvé une voie de sortie. De doux rêve, ce projet va pouvoir devenir une réalité."

 

Bertrand Delanoë, maire de Paris: "Une grande satisfaction"
"C'est la confirmation de la mise en œuvre du Grand Paris Express et la création d'un Etablissement Public métropolitain, dont la gestion est confiée aux élus avec de réels pouvoirs d'action, permettront d'améliorer la vie quotidienne de millions d'habitants, et de renforcer l'attractivité internationale de notre territoire."

 

"Déception et inquiétude" pour Valérie Pécresse
Valérie Pécresse, présidente du groupe UMP au Conseil régional
d'Ile-de-France réagit dans un communiqué : "Déception et inquiétude (...) Déception car, malgré l'engagement de réaliser les 72 gares et les 200 km de réseau, la grande couronne, oubliée de la Métropole de Paris, est de nouveau le parent pauvre du gouvernement. (...) Grande inquiétude enfin car après 10 mois de tergiversations, le Premier ministre n'a toujours pas proposé de plan de financement crédible et réussit même le tour de force d'annoncer une nouvelle augmentation des impôts sans assurer l'avenir du projet."

 

 

"Ne pas perdre une minute supplémentaire", Maurice Leroy
Maurice Leroy (UDI) ex-ministre chargé du Grand Paris, estime dans un communiqué que : "les arbitrages rendus sont une juste actualisation des décisions que nous avions prises, avec Jean-Paul Huchon, en signant l'accord historique du 26 janvier 2011. (...) J'appelle le Gouvernement à tout mettre en oeuvre pour ne pas perdre une minute supplémentaire dans la réalisation du Grand Paris Express, notamment au plan budgétaire. Il est aussi nécessaire que l'État engage une réflexion sur l'assouplissement des règles relatives à la réalisation des grands travaux d'intérêt national afin d'en réduire les délais d'exécution, et qu'il assure un suivi fiable des travaux."

 

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