Le fort de Brégançon, lieu de villégiature officielle du chef de l'Etat depuis 1968, sera désormais ouvert au public le 26 juin prochain. En effet, ce site a été donné par l'Elysée en gestion au Centre des monuments nationaux (CMN) au même titre que l'hôtel de la Marine, situé sur la place de la Concorde, à Paris. Détails.

Le fort de Brégançon (Var) situé dans un cadre enchanteur sur un îlot bordé par la Méditerranée, à deux pas d'une plage de Bormes-les-Mimosas, n'accueillera plus les présidents de la République durant leurs vacances. La bâtisse devient un monument national et ouvrira au public le 26 juin prochain.

 

Est-ce la raison pour laquelle l'Elysée a décidé de confier la gestion du fort, construit sous Louis XIII, au Centre des monuments nationaux (CMN), comme l'indique le journal Les Echos dans son édition de ce mercredi 29 janvier ? Le CMN envisage, en effet, de permettre aux touristes de visiter le fort dès juin prochain.

 

"Mais l'affaire est compliquée à mettre en œuvre, principalement pour des raisons d'accès : il faut traverser des domaines privés pour s'y rendre", signale de son côté Le Figaro.

 

Si le projet se réalise, le fort rejoindra le patrimoine d'une centaine de sites déjà gérés par le CMN. Dont l'Arc de Triomphe de Paris, le Mont-Saint-Michel, la Sainte-Chapelle, sur l'île de la Cité, le Panthéon, la cité médiévale de Carcassonne, les châteaux d'Angers et de Carouges (Normandie), les alignements de Carnac, la maison de Clemenceau en Vendée, etc.

 

Pour rappel : le CMN, placé sous la tutelle du ministère de la Culture, emploie quelque 1.300 agents et dispose d'un budget annuel de 130 millions d'euros.

 

L'hôtel de la Marine, un nouveau monument national
Outre le fort de Brégançon, le CMN a reçu la gestion du prestigieux hôtel de la Marine, place de la Concorde, à Paris, édifié au milieu du XVIIIe siècle. Le précédent gouvernement envisageait de le vendre au privé. "Ses salons, déjà restaurés, se prêtent bien à un parcours de visite", indique Philippe Bélaval, président du CMN, aux Echos.

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