Le parc éolien français (8,2 GW) est le quatrième d'Europe, loin derrière les parcs allemand (34 GW) et espagnol (22,8 GW). Il est sensiblement équivalent à celui de l'Italie et de la Grande-Bretagne. Pour la production, c'est l'Espagne qui récolte la palme avec 54,7 TWh provenant du vent, soit trois fois et demi la production française (15,8 TWh).
Pour la filière solaire (photovoltaïque et thermodynamique), là encore le parc allemand écrase la concurrence : avec 36,9 GW il représente plus que la somme des trois pays suivants au classement, Italie (18,4 GW), Espagne (7 GW) et France (4,4 GW). En termes de production, la différence est moins flagrante (ensoleillement méditerranéen oblige) : 31 TWh outre-Rhin, 22 TWh de l'autre côté des Alpes et 12,8 TWh de l'autre côté des Pyrénées. Là encore, la France pointe à la quatrième place (4,6 TWh).
Les ressources hydroélectriques françaises sont d'un très bon niveau : le pays se classe second, juste après la Norvège (30,8 GW). Il devance l'Italie (22 GW), l'Espagne (19,4 GW) et la Suède (16,2 GW). Sans surprise, la production hydroélectrique norvégienne est la plus élevée du continent (129 TWh), devant la production française (75,5 TWh, en incluant le turbinage d'eau pompée).
Ce que contient la loi énergies renouvelables, définitivement adoptée par le Parlement
