La ministre de l'Environnement, chargée des Relations internationales sur le climat et nouvelle présidente de la COP21, a pris son bâton de pèlerin : elle doit visiter cinq pays africains en cinq jours et y rencontrer les autorités locales afin de discuter du développement des énergies renouvelables sur le continent. L'Afrique souhaite atteindre les 10 GW de capacités dès 2020.

De retour sur le continent qui l'a vue naître, Ségolène Royal entame un marathon lié à la transition énergétique africaine. La ministre de l'Environnement et de l'Energie, qui préside désormais la COP21 jusqu'au mois de novembre 2016, doit visiter pas moins de cinq pays africains en moins d'une semaine, afin de rencontrer présidents et ministres, et discuter des opportunités pour le développement des énergies renouvelables. Car l'Afrique, où 600 millions de personnes n'ont pas encore accès à l'électricité, a des besoins immenses que les EnR pourraient combler avec un impact moindre sur les écosystèmes locaux. Les responsables visent une capacité de 10 GW en 2020 et de 300 GW, dix ans plus tard. Un véritable défi.

 

Première étape de son périple, l'Egypte, qui préside le Comité des chefs d'Etats africains pour le changement climatique. Ségolène Royal doit s'y entretenir avec le président al-Sissi et les ministres des Affaires étrangères et de l'Environnement. Puis elle s'envolera pour l'Ethiopie, où c'est le Premier ministre qui la recevra. La ministre française visitera une ferme solaire à Mekele, dans le nord du pays. Elle s'envolera ensuite pour la Côte d'Ivoire, où elle rencontrera le président de la Banque africaine de développement, avant de se rendre en Guinée-Conakry, où elle sera reçue par le président Alpha Condé. Enfin, la dernière escale sera également la plus sentimentale pour la ministre, puisqu'elle se rendra à Dakar au Sénégal, sa ville natale. A Fatick, à 150 km de la capitale, elle participera à la pose de la première pierre d'un projet photovoltaïque.

 

Ségolène Royal souhaite "mobiliser les autorités au plus haut niveau pour que les chefs d'Etat et de gouvernements viennent à New York pour la cérémonie de signature, le 22 avril, organisée par Bar Ki-moon", indique son entourage. Le point final de la COP21, considérée comme un succès diplomatique français.

actionclactionfp