La filière bois estime qu'elle peut répondre aux enjeux de la densité urbaine, et appelle les politiques à dire "oui au bois". Elle se targue aujourd'hui d'apporter des réponses sur les plans technologique, économique, environnemental et architectural.

Compte tenu de l'évolution du tissu urbain de demain, avec, d'un côté, une démographie croissante et du foncier qui se raréfie, et de l'autre, la lutte contre l'étalement urbain et les enjeux de réhabilitation liés à la transition énergétique, le Club Oui au Bois entend apporter des réponses.

 

En outre, alors que "la construction bois, qui a progressé ses dernières années deux fois plus vite que les techniques de construction courantes", la filière de construction bois estime avoir un rôle à jouer, sur différents plans.

Réponse fiable à la réglementation sismique

Ainsi, sur le plan technologique, elle avance que le bois se tourne désormais vers la construction de bâtiments de grande hauteur pour repenser la ville en hauteur ou qu'il apporte également une réponse fiable à la réglementation sismique. Sur le plan économique, les architectes urbanistes proposent dorénavant nouveaux produits immobiliers, tels que des constructions R+10 ou des habitats collectifs R+3 à R+5 modulaires.

 

Sur le plan environnemental, la filière met toujours en avant les qualités de "puits à carbone" du bois. Enfin, sur le plan architectural, le bois permet aujourd'hui d'augmenter la densité dans de bonnes conditions, de créer un espace urbain facilement évolutif ou encore de nouveau paysage urbain.

Soutien politique fort

Cependant, clame la construction bois, "ces solutions de demain ont besoin d'un soutien politique fort dès aujourd'hui, afin de faire évoluer non seulement les mentalités, mais aussi les réglementations, notamment en termes de sécurité incendie et de plafonnement de hauteur des actuels PLU".

 


Quelques chiffres

 

• Le bois : 450 000 emplois aujourd'hui, un potentiel de 60 000 créations d'emploi demain.
• 10 nouvelles unités de 1ère et 2e transformations pourraient voir le jour, hors modernisation des unités existantes (investissement par unité de 20 à 100 M€).
• Les plus récents bâtiments en bois livrés atteignent 8 niveaux en France, 14 en Norvège, 18 en Australie.
• D'ici 2017, dix bâtiments en bois de 10 à 15 étages ; d'ici 2030 : des immeubles de plus de 15 étages.
• Le bois a une résistance à la compression similaire au béton, tout en étant 5 fois plus léger.
Source : Club Oui au Bois

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