Dans ce contexte, Catherine Muller revendique le retour à une TVA à taux réduit pour la création et l'entretien des jardins et espaces verts, afin de "redynamiser l'activité qui sous-performe" depuis plus de deux ans. C'est aussi "le seul moyen de lutter contre la concurrence du travail illégal et du travail déloyal", juge-t-elle. Elle souhaite également faire augmenter les espaces végétalisés dans les PLU.

 

Le moment est justement propice pour faire des propositions et demander des changements ou ajustements. Tout d'abord, parce que 2017 est une année électorale importante et que cela constitue un enjeu pour les entreprises du paysage mais aussi parce que les équipes municipales sont à mi-mandat. "Il y a donc urgence à remettre en place les investissements des villes pour le paysage", considère-t-elle.

 

Les enjeux pour 2017 sont nombreux. "Nos métiers ont un avenir mais il faut continuer à s'adapter, se développer et innover", rappelle Catherine Muller. L'objectif pour l'année à venir est "de promouvoir le savoir-faire végétal", indique-t-elle. Pour cela, l'Unep a défini plusieurs axes dont le développement des professions du paysage en renforçant les relations avec des donneurs d'ordre. Un guide sera d'ailleurs publié au printemps à destination des maires pour les aider à valoriser les espaces verts. Une attention sera portée sur la formation pour aider à la montée en compétence de la profession, tout comme l'innovation et la valorisation de la marque. La Présidente de l'Unep annonce aussi un renforcement de la communication "pour promouvoir les bienfaits du végétal" dont la thématique sera la santé.

 

Autre sujet qui marquera 2017 et non des moindres, celui de l'homologation du référentiel pour le compte de pénibilité. "C'est en cours, nous devrions la recevoir très prochainement", nous a confié Catherine Muller qui s'en réjouit.

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